ETUDE CRITIQUE DE LA VERSION FRANCAISE DE L’HIBISCUS POUPRE DE CHIMAMANDA NGOZI ADICHIE
Abstract
Depuis la naissance de la littérature africaine écrite en 1921 avec le roman de René Maran, elle ne cesse pas de s’accroitre. La littérature nigériane fait partie avec une pléthore des oeuvres littéraires depuis la parution de Things Fall Apart, considéré le roman le plus lu en Afrique. Sa popularité est marquée encore par le fait qu’on l’a traduit en plus de cinquante langues internationales. Une autre raison qui nous pousse à faire référence à Chinua Achebe et son chef d’oeuvre c’est son rapport d’intertextualité avec Purple Hibiscus surtout en ce qui concerne les aspects culturels qui s’y trouvent. La popularité de la romancière nigériane, Chimamanda Ngozi Adichie, s’est présentée depuis la parution de cette oeuvre, la première de son actif. Comme beaucoup d’autres oeuvres de la littérature africaine d’expression anglaise, celle-ci a été traduit en français par Mona de Pracontal, une traductrice qui n’est pas africaine. Nous avons constaté des cas où certains aspects culturels ne sont pas traduits comme il faut. Notre but dans ce travail est alors de faire sortir les traductions inappropriées et de fournir des suggestions afin de les améliorer. Nous voulons également, par le biais de ce travail, préciser le fait que les traducteurs africains doivent s’intéresser dans la traduction des oeuvres africaines si nous voulons avoir des versions qui représentent, d’une manière très proche, le vouloir dire de l’auteur du texte original. Pour mener à bonne fin cette tâche que nous nous sommes donnée, nous nous sommes appuyés sur la théorie du sens proposé par Marianne Lédérer et Danica seleskovitch et l’équivalence comme procédé technique dans le rendement des certaines expressions figées, proposé par J-P Vinay et P. Darbelnet. La littérarité s’avère alors nécessaire pour préserver des expressions fortement africanisée dans le roman.
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