LE SUICIDE: DANS LES HONNEURS PERDUES DE CALIXTHE BEYALA

Augustina O. Ndu

Abstract


Du fait de sa culture profondément ancrée dans les valeurs humaines et altruistes, le suicide reste un phénomène condamné dans les sociétés africaines. Plusieurs croyances et valeurs africaines méprisent la mort volontaire et la considèrent comme tabou. Bien que le suicide soit considéré comme tabou, on constate que ce mal fait partie du quotidien en Afrique surtout parmi les jeunes. Les écrivains du 20ème siècle s’inspirent de la réalité quotidienne en Afrique, et essaient de refléter ces réalités sociales dans leurs oeuvres littéraires. Cette communication est une étude socioculturelle qui vise à revaloriser la culture africaine. Elle vise également à mettre en lumière l’influence de l’hybridité culturelle sur la culture africaine en raison de la migration et de la mondialisation. Ce travail porte sur le suicide dans Les honneurs perdus (1996) de Calixthe Beyala. Nous avons pour objectif à mettre en évidence les valeurs africaines afin d’aider les jeunes à bien réfléchir pour éviter d’être pris au piège dans les actions dégradantes dont plusieurs d’entre eux sont déjà victimes. Nous avons adopté l’approche sociocritique et l’approche psychanalytique pour bien étudier l’ouvrage susmentionné. Nous avons découvert que la migration et la mondialisation sont le résultat de l’hybridation culturelle qui influence les comportements des gens dans la société. Ainsi, il s’avère nécessaire pour les africains de revaloriser leurs valeurs culturelles, les développer et d’être fiers de leurs propres identités socioculturelles. Laisser tomber l’individualisme occidentale et embrasse l’esprit de la collectivité et donc le sens de la communauté africaine.

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